Le mot d’ordre des années 1920 : modernité. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les femmes s’émancipent. Leurs tenues aussi. Certaines se mettent à travailler, d’autres découvrent le sport… De nombreux changements vestimentaires s’opèrent avec l’évolution de la société.
Au revoir les corsets, place aux corsages pour mettre en valeur la taille et la poitrine. La minceur devient une référence, le bronzage se popularise. La coupe de cheveux à la garçonne devient tendance.
L’émancipation de la femme est au coeur de cette décennie. Pour la première fois, elles dévoilent leurs jambes juste au-dessus du genou. Les pièces phares : la robe chemise, le chapeau cloche, les vêtements taille basse et l’apparition du pantalon.
Plus les vêtements sont voyants, mieux c’est : paillettes, sequins et perles font sensation sur les robes.
L’émancipation de la femme est au coeur de cette décennie. Pour la première fois, elles dévoilent leurs jambes juste au-dessus du genou. Les pièces phares : la robe chemise, le chapeau cloche, les vêtements taille basse et l’apparition du pantalon.
Plus les vêtements sont voyants, mieux c’est : paillettes, sequins et perles font sensation sur les robes.
Les années 1920 représentent l’âge d’or des Maisons de couture. La plus grande majorité des Françaises s’habillent sur mesure et l’activité de ces entreprises rentables fait vivre près de 500 000 personnes en France.
la petite robe noire coco chanel
En 1926, Gabrielle Chanel (surnommée Coco) lance sa petite robe noire. Cette couleur est habituellement réservée aux enterrements. Le scandale est aussitôt remplacé par un succès retentissant. La coupe de la robe est en total décalage avec le style de l’époque. Droite et simple, elle contraste avec les créations extravagantes.
La petite robe noire est rebaptisée “la Ford de Chanel” par le prestigieux magazine de mode Vogue, en clin d’œil à la popularité de la voiture américaine.
La légende Chanel perdure grâce à son passé riche d’inspirations et avec un présent visionnaire, à la fois branché et classique. La créatrice avant-gardiste s’inspire de ses voyages, des hommes qui peuplent sa vie et d’un désir de liberté, pour ses créations. Elle imagine des vêtements destinés aux femmes émancipées. Elle emprunte au vestiaire masculin un bon nombre d’éléments : le tweed, les pantalons, les larges boutons…
le style charleston
On ne peut pas parler des années 20 sans mentionner le Charleston. Inspirée par les danses traditionnelles africaines, cette danse populaire fait son arrivée aux Etats-Unis en 1910. Elle est tout de suite adoptée par la jeunesse américaine, bercée par le jazz et le désir de liberté.
Caractérisé par des mouvements ultra dynamiques des jambes, au rythme d’une musique endiablée, le Charleston est une danse physique, à pratiquer seul ou à deux !
Bien plus qu’une danse, le Charleston est une attitude à part entière qui marque les années 1920. C’est un des symboles de la reconnaissance de la culture afro-américaine aux USA. Ce mouvement devient même l’incarnation de la sophistication et de la modernité !
Cette décennie est synonyme d’émancipation, d’insouciance et de liberté. Mais la crise de 1929 met fin à cette parenthèse enchantée. La mode redevient donc moins extravagante. Dans les années 30, les femmes jouent la carte d’une féminité conservatrice, entre épouse raffinée et mère de famille dévouée.
